Sur des bases solides en architecture l’artiste construit à coups de traits assurés et de touches d’aquarelle, un monde imaginaire un peu fou … mais jamais flou.

Il nous invite à prendre avec lui de la hauteur par rapport à la réalité.

Il a l’art de monter des assemblages singuliers, délicats, légers mais solides. Son trait précis est une intelligence aérienne. Il est enrichi par le souci du détail et la recherche de l’authenticité dans les décors.

La poésie est partout :

- Dans ses insolites et sympathiques villages perchés qui nous toisent.

- Dans ses carcasses de bateaux qui nous racontent des histoires impossibles.

- Dans ses amoncellements lunaires de tacots à la casse.

- Dans ses villages endormis.

- Dans ses arbres fantômes où les branches et les lianes s’entremêlent.

- Dans ses deudeuches et ses vélos oubliés qui soulignent pour nous le temps qui passe.

Merci l’artiste pour ces moments d’évasion jamais tristes, toujours élégants.

      Chapeau Jean-Paul Schifrine ! Quel plaisir. Quel talent.